Le petit dej |
En étant à Phnom Penh, nous voulions assister à un match de boxe cambodgienne car ici, c'est le sport national. Les cambodgiens racontent même que leur boxe a servi de modèle à sa voisine Thaï...mais peut être disent ils la même chose de l'autre côté de la frontière! Nous voilà donc dans le public autour du ring. Finalement, ce n'est pas de la boxe mais du kick-boxing que nous avons vu. En tout cas, ce ne sont pas des tendres et cela pour le plus grand plaisir du public qui était à fond, grosse ambiance garantie!
Voulant sortir de la ville, un peu étouffante par cette chaleur, nous avons loué un scooter pour découvrir Koh Dach, l'île de la soie, où vivent bon nombre de tisserands. Effectivement, chaque maison possède son métier à tisser mais au final, il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est déambuler dans les villages et répondre aux "hello" enjoués des enfants!
Aujourd'hui, nous avons visité Choeung Ek, camp d'extermination où les victimes des Khmers Rouges étaient emmenées après avoir séjourné dans la prison S-21 que nous avions visité lors de notre premier passage à Phnom Penh. Malgré les atrocités commises dans cet endroit, c'est aujourd'hui un lieu de mémoire où poussent des arbres fleuris. Un stupa a été construit et les ossements des victimes y sont recueillis. Ce monument alliant les symboles du bouddhisme et de l'hindouisme a pour but de transmettre un message de paix. La visite de ce camp se fait grâce à un audio guide très bien fait qui allie les explications historiques aux témoignages poignants de survivants. La visite est faite de façon très intelligente, sans tomber dans le sordide, toujours avec ce devoir de mémoire et un message de paix.
Demain, nous quittons le Cambodge et ses habitants, un peu à regret, et partons pour de nouvelles aventures au Vietnam!
Bonjour à vous deux très intéressant cette visite au Cambodge, ces derniers commentaires nous parlent un peu ,nous avons une belle sœur cambodgienne qui est réfugié en France,envoyé par ses parents à l âge de 17 ans pour fuir le pouvoir Khmers Rouges,arrivée en France elle a été prise en charge par une association qui lui a entre autre appris le français. Bonne continuation on attend la suite avec impatience tatie nicole.
RépondreSupprimerQue de souvenirs à raconter! Et d'apprendre l'histoire des pays en discutant avec les habitants, c'est moins rébarbatif que l'enseignement magistral.
RépondreSupprimerBonne route et à bientôt pour suivre le Vietnam
C'est beau de voir que les arbres, les fleurs poussent sur cette indicible blessure qu'a subie le peuple cambodgien apparemment très doux (sauf sur les rings de boxe...) Ces dialogues que vous avez noués c'est aussi la reconnaissance de ceux qui ont pu se réfugier en France. Je ne sais pas si les Syriens en diront autant dans 30 ans? En tout cas, bonne route et vivement les feuilletons de Plus belle la vie au Viet Nam!!...
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